Allergie aiguë ou anaphylaxie
L’origine d'une grave allergie : choc anaphylactique ou anaphylaxie
L’anaphylaxie peut être provoquée par un aliment (arachides, crustacés, gélatine, fruits secs, poissons lait de vache ou œufs) par une piqûre d’insecte (serpents, des guêpes, abeilles, frelons) par le latex ou par un médicament.
Tous les médicaments peuvent conduire à une réaction allergique.
Et le choc anaphylactique peut survenir quelques secondes à quelques heures après la prise du médicament qu’il soit sous forme de comprimé, de sirop, pommade ou injection.
Anaphylaxie et choc anaphylactique : attention danger !
L’anaphylaxie est la manifestation la plus sévère de l’allergie.
Le choc anaphylactique est lui-même la forme la plus sévère de l’anaphylaxie.
Les symptômes sont le plus souvent intenses et peuvent rapidement conduire au décès.
En France la mortalité par anaphylaxie représente 60 à 180 morts par an.
Reconnaitre une allergie sévère
La multitude de symptômes et leur rapidité d'apparition démontre la gravité de la réaction.
Dans les 5 à 20 minutes après l’ingestion d'un médicament, d’un aliment ou après avoir été piqué par un insecte, le visage, les lèvres, les paupières, le cou enflent, la voix devient rauque, le pouls s’accélère, la peau vire au rouge, s’accompagnant de démangeaisons, la personne vomit, a des diarrhées, ressent des douleurs abdominales, devient confuse, au point de ne pouvoir répondre à des questions simples puis a du mal à rester éveillé, à parler, ensuite survient une chute inquiétante de la pression artérielle.
Dès que se manifestent plus de 2 symptômes en même temps il faut le savoir la personne est en grand danger, car il s’agit d’une réaction allergique généralisée.
Que faire en cas d'importante allergie.
Il s’agit d’une urgence médicale grave.
Il y a risque de mort si on n’intervient pas rapidement.
Il faut donc appeler au plus vite le 15 (Samu) ou le 18 (pompiers) ou encore le 112 (numéro d’urgence européen).
Que faire en attendant le Samu
Relevez les jambes du malade, forcément allongé, afin de favoriser la redistribution sanguine vers le cerveau.
Que va faire le médecin sur place
En cas de tension très basse, le médecin fera immédiatement une piqure d’adrénaline pour soutenir le cœur. L’adrénaline est la thérapeutique d’urgence du choc anaphylactique. Puis il posera une perfusion dans laquelle il ajoutera un antihistaminique et de la cortisone.
Ensuite cette thérapie de survie devra être suivie le plus rapidement possible lors d’une hospitalisation en réanimation aux Urgences d’un hôpital.
L’hôpital ?
L’hospitalisation est indispensable car des rechutes sont possibles durant les 8 heures qui suivent la réaction initiale.
Et ensuite, après l’hôpital.
Quelques heures plus tard après le choc, la victime se sentira beaucoup mieux et pourra partir.
Le médecin lui recommandera une visite chez un allergologue.
Tout patient ayant présenté un accident d’anaphylaxie doit impérativement être au courant des risques que comporterait une réexposition, de la nécessité de faire un bilan d’allergologie et de la conduite à tenir en cas de récidive.
Parfois on lui recommandera la prescription d’une trousse d’urgence contenant de l’adrénaline en seringue prête à l’emploi ainsi qu’un corticoïde buvable. Il devra avoir toujours son kit d’urgence sur lui.
Conclusion
L’allergie médicamenteuse est la cause numéro un des réactions allergiques aiguës ou anaphylactiques. Elle est imprévisible et peut se déclencher chez n’importe qui, même chez ceux qui n’ont jamais souffert d’aucune autre allergie connue.
Parmi les médicaments responsables, on trouve en premier lieu les antibiotiques, notamment ceux de la classe des céphalosporines (pénicillines et dérivés) et des sulfamides.
Personnellement le médicament qui m’a provoqué ce choc est un antibiotique courant dont le nom est Amoxicilline Mylan.
Le médecin me l’a prescrit parce que j’avais une toux qui n’en finissait pas.
Sans doute aurait-il été plus sage de ma part de continuer à tousser encore un peu et d’éviter de prendre ce médicament qui visiblement ne me convenait pas.