Il y a quelque jours une jeune Belge de 17 ans, est morte des suites d un syndrome du choc toxique (SCT), il y a plus d’un an, une jeune canadienne de 16 ans est morte dans son sommeil victime du syndrome du choc toxique, causé également par son tampon. Pour la même raison on a du amputer un mannequin car une grave infection s’était étendue à sa jambe. Ses terribles événements ont fait le tour du Web et ont affolé les femmes du monde entier. Récemment l'Agence nationale de sécurité sanitaire a fait part de son inquiétude quant aux résidus de produits chimiques contenus dans les protections hygiéniques. Alors les serviettes et tampons hygiéniques sont-ils vraiment dangereux pour la santé ? Et quelle précaution prendre pour se préserver de ce choc toxique.
Tampon hygiénique quel danger
Qu’est-ce que le syndrome du choc toxique
Il s’agit d’une intoxication, une réaction violente, pouvant avoir une issue mortelle, causée par un staphylocoque doré présent naturellement dans le vagin.
Toutes les femmes ne sont pas porteuses de cette bactérie. Seulement 1 % abriteraient dans leur vagin ce staphylocoque.
Le choc toxique survient quand le tampon bloque la présence du staphylocoque et donc lui permet de proliférer.
En gardant trop longtemps le tampon le risque de développement du staphylocoque augmente.
Symptomes du syndrome du choc toxique
Le choc toxique se caractérise par une fièvre élevée, une éruption cutanée généralisée, des nausées, des vomissements, diarrhées, étourdissements et une perte de connaissance.
Un choc toxique nécessite une prise en charge médicale d’urgence.
Que faire pour éviter le syndrome du choc toxique
- Lavez vos mains au savon avant de mettre ou de retirer un tampon
- Ne gardez pas un tampon plus de 8 heures. Changez-en toutes les 4 heures.
- Evitez les tampons la nuit. Préférez les serviettes hygiéniques.
- Ne portez jamais un tampon sans avoir vos règles, en prévision du cas où elles pourraient arriver
- Evitez les tampons à forte absorption préférez ceux au pouvoir absorbant minimal.
Le risque de développer un syndrome du choc toxique augmente avec l’utilisation d’une protection présentant une capacité d’absorption plus importante que nécessaire.
Composition des tampons hygiéniques danger
Faciles à mettre, faciles à retirer, invisibles, les tampons périodiques étaient jusqu’à présent la solution préférée des femmes actives et modernes.
Le problème est que certaines femmes ont commencé à s’inquiéter de la composition du produit. Une composition on ne peut plus mystérieuse.
Il faut le savoir aucune réglementation n’oblige les fabricants à la révéler.
On sait seulement qu’un tampon est composé d’une matière synthétique ultra absorbante : la viscose.
On sait également que le tampon humidifié par le sang peut se désagréger légèrement en laissant des filaments de viscose dans le vagin, ce qui pourrait amener à une infection du vagin.
En analysant un tampon des chimistes ont détecté du glyphosate un herbicide et de la dioxine, une molécule produite par la combinaison de chlore et de composés organiques.
Là aussi comme pour les serviettes, même si les niveaux relevés sont faibles, un risque pour la santé n’est pas à écarter.
Les tampons hygiéniques bio, une solution
Les tampons bio sont constitués uniquement de coton et ne sont pas blanchis.
C’est donc une bonne solution.
Car même s’ils sont un peu plus chers, cette dépense supplémentaire n’est pas inutile.
La santé n’a pas de prix !
D’autres solutions
- La serviette périodique jetable ou protection hygiénique
Efficace et absorbante, ne se devinant plus sous le pantalon, même ajustée, la serviette hygiénique semble la solution la plus facile et la moins agressive pour absorber l’écoulement sanguin.
Mais voilà que l’on y a trouvé des résidus de produits chimiques !
En fait ces serviettes sont constituées de matériaux chimiques et de cellulose et sont blanchies et stérilisées au peroxyde d’hydrogène, procédé qui laisse des résidus de dioxine, un polluant présentant une toxicité potentielle pour la santé.
Et même si les niveaux relevés sont faibles, il s’agit bien de polluant !
- La serviette ou protection hygiénique réutilisable
Pas follement moderne et encore moins sexy une serviette réutilisable doit être lavée après usage, ce qui oblige à se balader avec un sac de stockage imperméable au cas où l’on aurait besoin de se changer.
Le lavage qui peut en dégouter certaines est facile. Il s’agit d’un rinçage à l’eau froide, suivit d’un lavage en machine.
Les écolos les laveront à la main du début à la fin.
- La coupe menstruelle
Il s’agit d’une sorte de clochette, d’entonnoir en silicone souple et doux, que l’on positionne dans le vagin, de façon à ce que le sang coule dedans.
La coupe menstruelle est de plus en plus en vogue.
Et c’est mérité parce que ce moyen de protection est écologique, naturel et économique, puisque l’on n’en a besoin que de deux pour alterner et qu’à condition d’en prendre soin, c’est-à-dire de les laver et les stériliser convenablement on peut les garder pendant plusieurs années.
Mais il faut le préciser, comme le tampon hygiénique quelques mois plus-tôt, la cup a été accusée de favoriser le syndrome du choc toxique.