J’ai testé l’éducation positive et je vous dis ce que j’en pense ! Sur le papier l’idée est simple : on vous donne la solution pour que votre enfant apprenne à se défendre, à se faire des amis, à être heureux tout en étant autonome ? Dès 2 ans, au moment où un enfant découvre les émotions comme la frustration, sans avoir encore les moyens de la canaliser, l’aider semble une bonne idée. C’est la base de l’éducation positive. Et si on peut donner confiance en soi pour la vie à notre enfant, alors allons-y ! Mais à quel prix pour les parents ? A la maison, nous avons testé l’éducation positive, découvrez ce que nous en pensons.
Education positive : pour et contre
Education positive
L’éducation positive a pour but d’éviter les conflits,d’en finir avec les scènes et les caprices tout en donnant confiance en soi aux enfants.
Bien dans leur peau, ils seraient plus heureux et grandiraient mieux tout en étant autonomes…
Parent positif : que faire
La bienveillance est la règle.
Des exemples
Le conflit « s’habiller »
Si votre enfant ne veut pas s’habiller, sans crier, on fixe la règle et on lui dit :
Exemple 1 – On se compare à notre enfant
« Je comprends que tu préfères rester en pyjamas. Moi non plus je n’avais pas envie de m’habiller ce matin mais j’ai mis comme toi ma chemise et mon pantalon pour ne pas avoir froid dans la rue. La nuit on dort en pyjamas et le jour on s’habille, c’est la règle. »
Exemple 2 – On aborde un autre sujet
Tu voudras te déguiser en tigre mercredi ? (…) Mais tu as déjà vu un tigre en pyjamas ?
Exemple 3 – On donne un choix
Est-ce que tu veux mettre les chaussettes ou le T-shirt en premier ?
Le conflit « se brosser les dents »
Si votre enfant de ne veut pas se laver les dents, on ne le gronde pas, on ne le bouscule pas, mais on lui dit :
Exemple 1 - On se compare à notre enfant
« Je comprends que tu n’aimes pas te brosser les dents. Moi non plus je n’aime pas ça, mais je le fais tout comme toi pour ne pas avoir mal aux dents. Une journée ne peut pas commencer sans se brosser les dents. »
Exemple 2 - Ou on aborde un autre sujet
« Sur quel manège aimerais-tu monter mercredi ? (…) Ah oui, mais sur ce manège, il n’y a que des personnes qui se sont brossées les dents. »
Exemple 3 - Ou on donne un choix à notre enfant
« Est-ce que tu décides de te laver les dents avant ou après la lecture de l’histoire … ? »
Et qu’il s’agisse de l’exemple numéro 1, 2 ou 3, on utilise le même ton, sans crier, même face aux crises de colère.
Education positive : ce que nous en pensons !
Le positif
En appliquant cette méthode », j’ai réussi à moins m’énerver. Et le climat familial en a été amélioré.
Après 15 jours décidément j’ai trouvé ce système intéressant.
Mais vu qu’il prend du temps j’attends les prochaines vacances pour l’utiliser à fond.
Le négatif
Mon mari, lui, toujours pressé, a abandonné dès le second essai, sous prétexte que « ces compromis » le fatiguaient et lui demandaient trop de temps.
Conclusion
L’éducation positive a surtout bien fonctionné quand j’avais du temps !
Peut-être que l’important est de se fixer, et de fixer à ses enfants, une seule priorité à la fois et de lâcher prise pour le reste.
